La mutation s'était faite insidieusement,
personne n'avait rien vu venir,
le métal se glissa sous la chair,
l'esprit engloba le tout
la machine prit possession de l'humain.
Ils n'avaient pourtant pas gagné.
L'âme avait trouvé une autre place
entre métal et chair
la conscience silencieuse feignait le sommeil
attendant son temps pour le temps de l'éveil.